Journal du conteur

Il tombe, mais si lentement…

Il tombe, mais si lentement que la différence avec simplement flotter est quasi insensible. Il s’enfonce, mais si doucement — imperceptible vrille — que les déblais sont inexistants. Il s’allège et croit ainsi s’élever, mais il ne fait que ralentir encore son enterrement. Combien d’efforts énormes, quel démènement harassant pour effleurer cette immobilité !

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