Journal du conteur

C’est seulement quand, à force…

C’est seulement quand, à force de te taper sur la tête, tu t’es bien rapetissé, quand, ayant creusé assez longtemps et assez profond, tu t’es bien enfoncé dans ton trou, qu’une certaine satisfaction peut t’échoir. Tu as la bonne taille et la bonne hauteur, celles qui conviennent à la modestie de tes moyens et à l’humilité de tes accomplissements plutôt que celles de tes illusions. Mais c’est aussi, surtout, que l’activité, taper, creuser, t’a revigoré.

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