Journal du conteur

Tu marches, tu avances, tu suis ta voie…

Tu marches, tu avances, tu suis ta voie, tu la creuses. Tu cours le risque, certes rare, de tomber sur une boucle, de boucler ta voie. Certains, qui ont cette malchance, s’obstinent jusqu’à leur mort à parcourir les quelques mètres de leur boucle, sans le comprendre, ou pire, sans pouvoir l’arrêter, sans pouvoir trouver le moyen d’en sortir. D’autres font demi-tour et pour la plupart se perdent. Toi, tu as trouvé ce qui sera peut-être une solution : continuer, à l’intérieur, dans l’épaisseur, creuser ta voie dans sa boucle.

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